treizième mois, la retraite assurée et de fructueuses
indemnités de licenciement en cas de séparation.
Cela dit, l’avenir est sans doute plus dans les services que
dans la distribution. Tout produit a son marché de même
que tout marché a son produit. Le problème n’est que de
les connaître en même temps tous les deux. Quand la
réponse devient évidente, le distributeur devient un
intermédiaire inutile, un alourdisseur de coût inutile en
contrepartie… d’une limitation de choix et d’un accueil
parfois dissuasif ! (Je parle de ce que je connais bien :
les centres commerciaux de la région parisienne). En
quelques minutes, il est dorénavant possible de trouver
« une chaussure à son pied » tout en restant dans son fau-
teuil. Cette chaussure élue peut être dénichée parmi des
milliers de modèles conçus dans le monde entier.
Et si elle n’existe pas, il est même possible de l’inventer
et donc de recevoir chez soi par la poste un colis conte-
nant une paire de chaussures unique et sur mesure.
Conséquence pratique : le circuit de distribution clas-
sique s’effondre. Ne subsistent que les marchands de
chaussures qui ont un sourire, un accueil, une écoute
véritables. Certains clients nostalgiques acceptent alors
volontairement de payer un peu plus pour un peu moins
de choix en échange... d’un peu d’échange.
La vente directe par correspondance est l’avenir de la
distribution. Et ceci pour au moins 8 raisons :
1)
Elle supprime les problèmes de stockage et d’invendus.
2)
Elle permet en conséquence d’abaisser les prix.
3)
Elle supprime les problèmes de transport (caddies ou
coffres trop petits ; embouteillages au retour du magasin).
4)
Elle fait donc gagner du temps.
5)
Elle élargit le choix de manière infinie.
et de saborder son entreprise
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