En voici trois exemples :
La perception
La perception consiste tout simplement à regarder,
écouter, percevoir tout ce qu’il y a autour de soi. Jung
appelle cette fonction la « Fonction Sensation ». Elle est
l’inverse de la distraction. Elle consiste tout simplement à
regarder ce que l’on voit, à écouter ce qu’on entend, en
un mot à être présent à l’événement.
On peut stimuler les facultés de perception d’un sujet,
enfant, adulte ou même personne âgée, en lui deman-
dant tout simplement de se livrer à une « description ana-
logique » de ce qu’il perçoit. Cela est très facile avec les
parfums. Tous les œnologues en connaissent le
principe. On soumet au sujet des verres de vin qu’il
hume. Il en décrit alors l’arôme avec des épithètes
empruntés à un autre registre lexical : par exemple
« senteur de bois brûlé, de miel, de banane et de poire ».
On peut faire la même chose avec le perçu du toucher :
le froid de la rampe sous la main, la souplesse du sable
sous la semelle et la rugosité du drap contre la peau.
La description d’un symptôme en renforce l’effet.
Toute douleur, comme tout plaisir, veut être chantée ou
ignorée.
Des facultés de perception bien aiguisées permettent
d’être à l’affût de toutes les opportunités offertes. Il n’y a
rien dans l’existence qui n’ait son moment décisif, et l’art
de réussir consiste en grande partie à savoir parfaitement
saisir et se jeter sur ce moment ; l’art d’échouer, de le
laisser filer par des hésitations ou de l’absence.
L’association
Être, c’est naître. La pensée n’est pensée que lorsqu’elle
est pensée pour la première fois. A peine sont-elles trans-
formées en idées que les pensées se figent et meurent.
et de saborder son entreprise
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