L’art de s’accrocher à ce qui n’existe plus et de disparaître avec
        
        
          223
        
        
          Z
        
        
          Z
        
        
          éphyr
        
        
          Avec le réchauffement climatique, on aura plutôt droit à des tornades,
        
        
          à des typhons ou à des hurricanes. Au journal télévisé de 20 heures, les
        
        
          zéphyrs payent également assez peu en termes d’audience et donc de
        
        
          recettes publicitaires. Les catastrophes sont aussi nécessaires aux jour-
        
        
          nalistes pour payer leur loyer qu’aux politiques pour introduire de vraies
        
        
          réformes. Ceci explique sans doute cela. Laissons le zéphyr aux poètes.
        
        
          Z
        
        
          orro
        
        
          Le temps des hommes providentiels était celui d’organisations hiérarchi-
        
        
          sées où un seul homme, à la tête d’une pyramide, pouvait faire la pluie
        
        
          ou le beau temps. Lorsque tous les spectateurs peuvent monter sur la
        
        
          scène, tous les humains publier leurs chroniques personnelles sur leur
        
        
          blog, il n’y a plus guère de place pour les messies ni les héros. À moins
        
        
          que ce ne soit l’inverse et que nous soyons tous appelés à devenir sur
        
        
          Facebook ou MySpace des personnages exceptionnels. Dans les deux
        
        
          cas, cela revient au même : trop de Zorro tuent le Zorro. Ou encore :
        
        
          Zorro + Zorro = Zéro.