L'art de perdre son temps - page 122

Les problèmes doivent se traiter non le plus rapide-
ment possible, mais au moment le plus favorable.
Il est d’ailleurs possible que ce moment le plus favorable
soit le plus tard possible.
Au service de cela, un outil existe déjà depuis la nuit des
temps. Il s’agit du bon vieil « échéancier » de nos grands-
parents. L’échéancier se trouve dans toutes les papeteries.
Il est constitué d’une douzaine de volets, chacun corres-
pondant à un mois, ou une autre plage de temps. Dès
qu’une facture se présente, ou un papier quelconque, on
le glisse dans le volet correspondant. Cela permet de
regrouper un ensemble de tâches similaires au sein du
moment de traitement optimal et préfigure ainsi ce que
nous appellerons «
technologie des blocs
».
A contrario
, si vous souhaitez dissoudre votre action dans
de l’agitation :
Menez votre vie comme un pompier ou
comme un ambulancier : foncez et mettez la sirène
en marche !
Mener simultanément
des activités disparates
D
e même qu’un secret dans l’art de réussir réside
dans l’art de différer, un autre se niche en effet dans
l’art de segmenter, puis de regrouper.
Un concept nouveau vint s’introduire ici, dont la compré-
hension sera capitale pour qui souhaite réussir dans tout
ce qu’il entreprend.
Il s’agit de la notion de « bloc ».
L’art de perdre son temps
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